Cela faisait plusieurs semaines que je suivais la «route des Balkans» en Serbie, l’itinéraire que des milliers de réfugiés empruntent à travers la péninsule balkanique pour rejoindre l’Europe et y demander l’asile. C’était en 2014.
Au centre pour réfugiés d’Obrenovac, à quelques dizaines de kilomètres de Belgrade, ma présence était devenue habituelle. Un soir, le directeur me demande de l’aider à trouver des personnes parlant espagnol pour traduire un texte. C’est ainsi que je fais la connaissance de Yaite et Jany, deux «filles» du pays de Fidel Castro. L’une était dentiste, l’autre infirmière…
Voir le portfolio d’Alberto Campi dans la rubrique « Hublot » du journal suisse La Cité.