Forbidden

Forbidden

Richard Serra è sicuramente uno dei miei artisti viventi preferiti e poter vedere e toccare ancora una volta le sue lastre d’acciaio mi ha nuovamente emozionato. Imponenti lastre d’acciaio lasciate color acciaio, che mi fanno immaginare le macchine che le hanno laminate, le gru che le hanno posate, gli operai che vi hanno sudato nella produzione e durante l’odissea del loro trasporto, non parliamo poi della loro posa… Sicuramente delle giornate diverse dalla solita routine da altoforno. Un pensiero corre verso quell’operaio morto, negli ’70, schiacciato da una scultura dell’artista durante la sua posa e sicuramente anche al suo collega che perse una gamba in un altro incidente in situazioni similari. Morti sul lavoro, morti sul lavoro dell’arte…

Serra normalmente crea opere che abitano nello spazio pubblico, donando “un tocco all’ambiente” come direbbe Jeffrey Lebowski alias Drugo. Ma a Bilbao la sua opera immane “The matter of time” sponsorizzata del gigante globale dell’acciaio Mittal e rinchiusa nella grande pancia del titanico Guggeheim basco è un opera privata… 16 Euro di biglietto per circa 1 milione di visitatori l’anno e un pretenzioso divieto di scattare fotografie, spiegatelo ai maniaci del selfie.

“No photos !” Minaccia il guardiano, che qui non si annoia, nello stanzone gioca a nascondino tra le lastre, gli spazi aiutato dagli occhi elettronici istallati dappertutto.

“La ammetto volevo rubare un paio di lastre, ma alla biglietteria mi hanno fatto storie per entrare con la mia autogrù e il resto del convoglio eccezionale.”

Queste mie immagini voglio solo essere un tentativo di elogio dell’opera di Serra, una critica al sistema economico dell’arte e sopratutto un sostegno alla lotta dei lavoratori precari in sciopero contro la macchina economica del Titanico museo.


Forbidden

Richard Serra est certainement un de mes artistes encore vivants préférés et pouvoir voir et toucher encore une fois ses dalles d’acier m’a ému. D’imposantes dalles d’acier laissées couleur acier, qui m’ont fait imaginer les machines qui les ont laminées, les grues qui les ont posées, les ouvriers qui ont transpiré pour les produire et durant l’odyssée du transport. Ne parlons même pas de la pose…

Certainement des journées différentes par rapport à celles, de routine, dans les hauts-fourneaux. Une pensée court vers l’ouvrier mort, dans les années 1970, écrasé par une sculpture de l’artiste durant la pose d’une œuvre et certainement aussi vers le collègue qui a perdu une jambe dans un autre accident, dans des situations similaires. Morts au travail, morts sur le travail de l’art… Serra normalement crée des œuvres qui habitent dans l’espace public, donnent une « touche d’ambiance » comme dirait Jeffrey Lebowski alias Dude. Mais à Bilbao son énorme œuvre « The matter of time » sponsorisée par le géant global de l’acier Mittal et renfermée dans le grand vente du titanesque Guggenheim basque est une œuvre privée… 16 euros de billet pour environ 1 million de visiteurs par année et une prétentieuse interdiction de prendre des photos, expliquez-le aux maniaques des selfies.

« No photos !»

Menace le gardien, qui s’ennuie, dans la grande salle il joue à cache-cache parmi les plaques, les espaces aident les yeux électroniques installés partout.

« Je l’admets, je voulais voler quelques plaques, mais à la billetterie ils m’ont fait des histoires pour entrer avec ma grue et le reste du convoi exceptionnel »

Ces images veulent être une tentative d’éloge à l’œuvre de Serra, une critique au système économique de l’art et surtout un soutien à la lutte des travailleurs précaires en grève contre la machine économique du Titanesque musée.

Share Post :

More Posts